Au moins 80 personnes ont été tuées dans l'accident de train survenue mercredi 25 juillet à Saint-Jacques de Compostelle, dans le nord-ouest de l'Espagne. Une tragédie, parmi les plus graves de l'histoire du pays, qui pourrait être due à une vitesse excessive. Trois jours de deuil national vont être observés. Plus de 176 personnes ont aussi été blessées.
L'accident s'est produit à 20h42 sur un tronçon de voie à grande vitesse, dans un virage très prononcé à environ quatre kilomètres de la gare de Saint-Jacques de Compostelle, la ville de pèlerinage mondialement célèbre. Quatre wagons étaient renversés sur la voie, dont l'un complètement déchiqueté, de la fumée et des flammes se dégageant du convoi. Un autre a été projeté en l'air, jusque sur un terre-plein au-dessus de la voie.
Alors que les causes de l'accident ne sont pas officiellement connues, la presse montre du doigt une vitesse excessive sur un tronçon, empruntant un virage situé en zone urbaine, limité à 80 kilomètres/heure. "Grande vitesse mortelle", titrait le journal El Mundo, selon lequel le convoi était engagé à 220 kilomètres/heure dans cette courbe délicate, le virage de A Grandeira. "L'excès de vitesse est une des hypothèses qui prédomine", écrivait le journal.
Le train venant de Madrid se dirigeait vers El Ferrol, sur la côte atlantique, et circulait à cet endroit sur un tronçon de la voie à grande vitesse galicienne, mise en service en décembre 2011, reliant la ville d'Ourense à Saint-Jacques puis La Corogne. Il transportait 218 passagers et 4 employés de la Renfe.
Texte extrait du jounal québecois "Huffington Post"
Parmi les victimes de cette terrible tragédie se trouve notre chère collègue Blanca, professeur de langue et littérature espagnole, qui avait pris sa retraite l'année dernière. Elle sera toujours dans nos coeurs et nos pensées. Tu nous manqueras toujours,chère Blanca!
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